Enfin de retour à la maison | Libre

OTO-SAMA TADAIMA!

Après avoir passé la journée à m'amuser tranquillement dans le couloir des portes, je rentrais à la maison par le biais du miroir. J'allais revoir Oto-Sama, mais j'espérais surement trop, Oto-Sama travaillait beaucoup, il créait des poupées à longueur de journée, mais il n'en animait pas une seule. Je me demande bien pourquoi. Surement parce qu'il en avait déjà animé six de plus en me comptant. Oui, mes sœurs et moi avons prit vie grâce à Père, c'est à lui que nous devons la vie, mais pourtant il y a ces pècheresses qui salissent son nom. Les Rozen Maiden... Je ne leur pardonnerais jamais. Shinku est la seule à chercher les ennuis, c'est celle que je tuerais en dernier... Mais d'abord je dois absolument trouver cette soit disant double de moi-même. Chaque jours passe où je la cherche indéfiniment dans le couloir magique des portes qui ouvrent de nombreux N-Field, mais je ne la trouve guère. Où se cache cette maudite Kira Kishou? Je me le demande.

Je regardais les vitrines où étaient disposées les œuvres de Père, bizarre, le vendeur n'était pas là, maa~ il avait surement bien plus important à faire que de balayer un magasin. Je parle de sa forme animale, LaPlace est l'arbitre du Alice Game, naturellement il se doit de surveiller toutes les poupées. J'entrais alors dans l'atelier, pour voir si Oto-Sama était aussi absent. Non, il était là, mon sourire se ravivait sur mon visage qui précédemment restait soucieux. Tenant le rideau rouge qui séparait le magasin de l'atelier, je fixais Père en train de travailler comme à son habitude, mais comme je ne voulais pas le déranger, je refermais le rideau et partis m'asseoir sur l'un des meubles pour tenir compagnie aux poupées inanimées. Non... C'est plutôt moi qui recherchais de la compagnie. Je me sentais horriblement seule. Prenant une des poupées récemment crée dans la taille de "biscuit" comme Père la nommée, je caressais ses cheveux blonds dorés en regardant dehors, les passants qui n'osaient jamais entrer dans ce magasin, pourquoi? Pourquoi personne ne voulait jamais de poupées? Elles sont tellement si nombreuses, tellement si douces, si belles et silencieuses. Les humains sont stupides.

« Vous n'en avez pas assez de dormir chaque jours? Réveillez vous bande de flemmardes. » Clamais-je d'une douce voix aux poupées sans vie du magasin.